Dans le cadre de la future révision de MIF II et des discussions sur l’équivalence des modèles de distribution en termes de coûts, un discours revient régulièrement : les performances seraient systématiquement du côté des ETFs, même si l’équivalence de coût entre les ETFs accompagnés de conseil et la gestion active est reconnue.
Ainsi à Bruxelles, l’idée selon laquelle que le produit le moins cher est toujours préférable pour le client, gagne du terrain. Et il se dessine une future règlementation dans laquelle le distributeur/conseiller devra justifier chaque recommandation d’un fonds de gestion active plutôt qu’un ETF.
Or, contrairement aux idées reçues, la gestion passive, malgré ses prix bas, n’est pas toujours plus performante. Un cabinet d’études indépendant français, BSD Investing, s’est spécialisé sur la question et produit une recherche approfondie et rigoureuse. Ce cabinet offre en outre aux distributeurs /conseillers des accès à des données et des outils de sélection entre gestion passive et gestion active.
Ces travaux complémentaires démontrent que le placement de l’épargne en ETF avec robo-advisor, qui semble inspirer la Commission européenne, n’est pas et ne doit pas être présenté comme le modèle unique d’investissement. Que ce soit sous l’angle des coûts ou de la performance, les distributeurs doivent être en mesure de proposer aux épargnants plusieurs solutions.
Combiner gestion active et gestion passive est un facteur de compétitivité pour l’industrie et porteur de valeur pour les épargnants.
Consultez l’étude « BSD investing study : issues and solutions to build optimal portfolios ».