La consultation porte sur les lignes directrices relatives à l’utilisation d’outils de gestion de liquidité anti-dilution. L’IOSCO souhaite, entre autres, que chaque fonds ouvert dispose d’au moins un outil anti-dilution. L’AFG a répondu à cette consultation, en mettant en avant, notamment, les points suivants :
- L’utilisation de ces outils est fortement liée à la problématique de valorisation des actifs. Ils sont donc très utiles sur certaines classes d’actifs où le processus de formation des prix pose parfois problème.
- En revanche, ils sont moins efficaces pour les stratégies utilisant des actifs très liquides comme les actions à grande capitalisation ou pour des actifs non cotés où d’autres dispositifs sont jugés plus adaptés (préavis de rachat, faible fréquence de VL)
- Plutôt qu’une approche systématique, l’AFG considère que le choix des outils relève de la responsabilité des sociétés de gestion qui sont les mieux placées pour implémenter et justifier auprès du régulateur la politique de sélection.
- Au sujet de l’estimation des coûts de liquidité l’AFG précise que le « vertical slicing » n’est pas la seule méthode possible. Elle soutient l’idée que l’impact de marché doit être pris en compte mais une trop grande exigence de précision risque de mener à une « usine à gaz » contreproductive.
Enfin la communication publique des détails d’implémentation (seuils d’activation par exemple) doit rester limitée afin d’éviter la création d’opportunités d’arbitrage.
Découvrez la réponse de l’AFG.