Le FSB souhaite amender plusieurs recommandations émises en 2017 concernant les conditions de liquidités offertes par les fonds d’investissement, en particulier ceux qui investissent dans des classes d’actifs peu liquides. La consultation explique que ce décalage de liquidité entre l’actif et le passif des fonds doit rester contraint afin de mieux gérer ces « vulnérabilités structurelles ». En conséquence, le FSB propose un classement des actifs en 3 catégories : liquide, moins liquide et illiquide, avec un impact fort sur la liquidité résultante que les fonds pourront offrir à leurs investisseurs.
Dans sa réponse, l’AFG rappelle que la liquidité des actifs n’est pas une notion figée et évolue en permanence. Elle explique que les limites d’investissement proposées par le FSB risquent de créer des effets de seuils importants. Ceux-ci risquent d’accentuer les crises de liquidité car, par exemple, chaque fonds pourrait chercher à vendre tout actif devenu temporairement illiquide, afin de rester conforme à ces nouvelles règles. Le FSB propose de laisser le soin aux régulateurs locaux de définir précisément les critères de liquidité. Selon l’AFG, cela ne peut qu’accentuer le morcellement du marché européen.
L’AFG rappelle que la liquidité est au cœur de la règlementation européenne OPCVM et que les textes existants (comme les recommandations de l’ESMA sur les stress tests de liquidité) encadrent déjà, de façon satisfaisante, la gestion du risque de liquidité en Europe.
Consultez la réponse de l’AFG.