La 9ème édition de la Semaine de l’Épargne Salariale se tiendra du 24 au 28 mars
Cet événement, initié conjointement par l’Autorité des marchés financiers (AMF), la Direction générale du Trésor, la Direction générale du Travail, l’Association Française de la Gestion financière (AFG) et La finance pour tous, mobilise l’ensemble de la Place dans un objectif commun : permettre à tous, salariés comme entreprises de toute taille, de mieux connaître et comprendre de façon pratique, pédagogique et accessible le fonctionnement et les avantages de ces dispositifs de partage de la valeur certes plébiscités mais encore parfois mal connus.
Etude inédite OpinionWay : l’épargne salariale, entre atouts et défis
Après deux premiers volets en 2020 et 2023, une étude pour disposer d’un état des lieux de l’opinion quant à l’épargne salariale a été reconduite par OpinionWay en janvier 2025. Elle s’inscrit dans la continuité des premières éditions en interrogeant les salariés mais, nouveauté 2025, inclut un focus auprès des dirigeants d’entreprises de 11 à 49 salariés. En effet, il incombe à l’horizon de la fin de l’année 2025, l’obligation pour ces entreprises selon des critères de bénéfices, de mettre en place au moins un dispositif de partage de la valeur, qu’il s’agisse de participation, d’intéressement, d’abondement sur un plan d’épargne salariale ou encore d’une prime de partage de la valeur (PPV).
- Une dynamique positive dans les petites entreprises : davantage de bénéficiaires dans ces entreprises
- Un retour d’expérience largement positif pour 77% des salariés et 86% des dirigeants
- L’obligation légale, un levier d’adoption : 41% des dirigeants déclarent qu’ils ne mettraient en place un dispositif d’épargne salariale que si cela devenait obligatoire, ce qui confirme la pertinence de la réglementation (article 5 de la loi Partage de la valeur)
- Un niveau de notoriété élevé : près de 8 salariés sur 10 connaissent l’épargne salariale
Mais
- Une perception encore parfois négative : les dispositifs sont jugés complexes, ce qui freine leur adoption et renforce le besoin d’accompagnement.
- Un engagement parfois en recul : des épargnants ont pu renoncer à des versements volontaires en raison de contraintes financières ou report vers d’autres placements.
- Des freins persistants pour les dirigeants : méconnaissance, prudence économique et complexité perçue empêchent encore de nombreux dirigeants de franchir le cap.
- Un déficit d’information à combler : seuls 65% des dirigeants sans dispositif connaissent la nouvelle obligation, contre 90% de ceux qui en ont déjà mis en place un.